La ferme de Kulun-Bari est située dans le village de Djilakh, dans la région de Mbour, à proximité de la petite côte et de la lagune de Somone, classée réserve naturelle.
Le site de 2 hectares, boisés de baobabs, arbres sacrés d'Afrique, est aménagé en parcelles de culture d'arbres fruitiers et de maraîchages. Elle abrite un écolodge pour accueillir les visiteurs et les groupes.
Djilakh est situé dans la région de Thiès, dans le département de Mbour.
Le village compte 3 500 habitants, répartis sur plusieurs hameaux.
L'artisanat local repose sur les cultivateurs (mil, maïs, sorgho, arachide, haricots) qui ne produisent qu'une seule fois par an, en fonction de la saison des pluies. Le village de Djilakh a un petit marché.
Concernant la situation de l'emploi, le taux de chômage est de 50 % pour les jeunes et de 70% pour les femmes.
La Ferme de Kulun-Bari est une ferme agroécologique à visée pédagogique, conçue comme lieu ressource écoresponsable.
Son objectif est de contribuer au développement local, en permettant aux habitants du village de Djilakh et des alentours d'y cultiver des produits diversifiés et d'accéder à la formation. Elle favorise également les échanges sociaux et interculturels, en accueillant des personnes et des groupes qui souhaitent découvrir la localité et soutenir des projets de solidarité respectueux du système social et environnemental local.
Les travailleurs et les familles les plus démunis pourront bénéficier d'une partie de ces récoltes. Nous proposons aux personnes en demande, d’être formées et accompagnées dans le travail de la terre. Les personnes seront ainsi formées sur l’intégralité du circuit de production agricole : semences, entretien, récolte, tri, vente, distribution.
Le but est de permettre une diversification des cultures et de l’élevage pour donner accès à de nouveaux produits tout en respectant la biodiversité locale.
Aujourd’hui reconnue comme une discipline essentielle, l’agroécologie est hissée par les milieux scientifiques au premier rang des solutions face au changement climatique. L’agroécologie respecte les écosystèmes naturels et intègre les dimensions économiques, sociales et politiques de la vie humaine. Elle conçoit une approche globale qui concilie agriculture, écologie, productivité, activité humaine et biodiversité. En replaçant l’humain au cœur des écosystèmes, l’agroécologie apporte un ensemble de clés pour réussir ensemble la transition écologique.
Son objectif ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations.
En ce sens, l’agroécologie est un équilibre harmonieux mêlant agriculture et écologie, quantité et qualité, activité humaine et biodiversité, philosophie et technique.